Après plus d'un an de gestation, nous allons enfin pouvoir faire notre première partie de Blitzkrieg avec Igor! Allemands contre Français de début de guerre.
Voila l'occasion de parler des livres dans lesquels je m'étais plongé il y a quelques mois lorsque je recherchais des informations sur les faits d'armes majeurs de la Campagne de France de 1940.
Voila l'occasion de parler des livres dans lesquels je m'étais plongé il y a quelques mois lorsque je recherchais des informations sur les faits d'armes majeurs de la Campagne de France de 1940.
Je m'y replonge actuellement pour préparer des scénarios....

Voici donc l'occasion de faire parader les figurines qui attendent leurs adversaires dans un cadre Uchronique. Oui uchronique car le village de Stonne, bien que théâtre de hauts faits d'armes et de bravoure des troupes françaises, ne fut ni le cadre d'une victoire stratégique (les succès tactiques ne débouchèrent sur rien) ni de coopération inter-armes sauf en toute fin de bataille mais il était trop tard...
Petit rappel
Cette bataille fut surnommée (par les allemands) le Verdun de 1940 (26500 blessés et tués sur 90000 soldats allemands engagés contre 7500 sur 42500 coté français).
Les pertes furent très importantes, surtout du côté allemand, y compris en matériels mais de nouvelles unités venant relever les précédentes, les forces françaises n'obtinrent pas la victoire finale. Pour l'anectode, le tristement célèbre régiment Grossdeutshland fut décimé et relevé du front.
L'enjeu était de taille
Il s'agissait de sécuriser un point géographique (et topographique) d'où une contre-attaque française aurait pu partir (à priori ce n'était pas possible) et couper l'arrière des unités allemandes fonçant vers la mer du Nord.
En cas de réussite d'une telle contre-attaque, le fer de lance allemand aurait été isolé et les armées alliées (françaises et britanniques) parties porter le combat en Belgique et Hollande auraient pu refaire jonction au lieu de se retrouver coupées des arrières...
Cette bataille fut surnommée (par les allemands) le Verdun de 1940 (26500 blessés et tués sur 90000 soldats allemands engagés contre 7500 sur 42500 coté français).
Les pertes furent très importantes, surtout du côté allemand, y compris en matériels mais de nouvelles unités venant relever les précédentes, les forces françaises n'obtinrent pas la victoire finale. Pour l'anectode, le tristement célèbre régiment Grossdeutshland fut décimé et relevé du front.
L'enjeu était de taille
Il s'agissait de sécuriser un point géographique (et topographique) d'où une contre-attaque française aurait pu partir (à priori ce n'était pas possible) et couper l'arrière des unités allemandes fonçant vers la mer du Nord.
En cas de réussite d'une telle contre-attaque, le fer de lance allemand aurait été isolé et les armées alliées (françaises et britanniques) parties porter le combat en Belgique et Hollande auraient pu refaire jonction au lieu de se retrouver coupées des arrières...
Un beau "what if" en perspective...
Je me suis donc inspiré des ordres de batailles des unités françaises présentes pour composer le coeur de l'armée.
Bien évidement ce n'est ni exhaustif ni purement historique.
Il manque, par exemple, des troupes coloniales, engagées dans des combats très durs où elles montrèrent beaucoup de courage et subirent de lourdes pertes. Ces unités figurent sur ma shopping list.
Je me suis donc inspiré des ordres de batailles des unités françaises présentes pour composer le coeur de l'armée.
Bien évidement ce n'est ni exhaustif ni purement historique.
Il manque, par exemple, des troupes coloniales, engagées dans des combats très durs où elles montrèrent beaucoup de courage et subirent de lourdes pertes. Ces unités figurent sur ma shopping list.
Revenons à l'uchronie!
Les B1-bis s'engagent dans la rue principale que les voitures blindées Panhard 178 ont "reconnue", suivis de l'infanterie.
Au fond, les "Automobiles de Découverte" (avec la particularité de disposer de postes de pilotage à l'avant et à l'arrière ce qui les rend "surprenants" et montre que les Français pouvaient aussi avoir des idées novatrices) et Chars Lourds font la jonction.
Les mitrailleuses se mettent en position sur les rares bâtiments encore debout et couvrent les Canons Anti-Char montés sur les camions Laffly, prêts à démarrer pour esquiver les blindés ennemis.
Évidement, comme je le disais plus haut les troupes françaises n’entrèrent que trop tard dans Stonne dans une configuration semblable (en fait infanterie et chars firent de nombreux aller-retours) et de nombreuses autres troupes furent engagées, pas uniquement des Dragons comme j'en présente.
Mais beaucoup d'autres y compris des troupes coloniales dont l'efficacité dans les zones accidentées et boisées ont eu un impact sur le moral des soldats allemands. J'aimerai jouer ce type de troupes mais dans un premier temps mon choix s'est porté sur ces troupes de qualité, aguerries et bien équipées car, de ce fait, il en faut peu pour monter rapidement en points. J'ai acquis de quoi en faire deux (voire plus) compagnies réduites ce qui correspond à un état de (dé)fraicheur que l'on pouvait retrouver sur le front où ces troupes, sans relève et sans approvisionnement, se sont parfois battus après épuisement des munitions ou après l'appel à cesser le combat prononcé par le Maréchal Pétain (18 juin 1940 sur le canal de la Marne au Rhin).
L'absence de DCA et d'aviation est assez représentative de la situation sur ce front. Surclassée, dispersée (comme les blindées) puis concentrées sur d'autres théâtres, aviation et DCA manquèrent cruellement.
Quelques références :
La Bataille de Stonne de Dominique Lormier, éditions Perrin
La Bataille de France jour après jour du même auteur, Le Cherche Midi
100 000 morts oubliés, Jean-Pierre Richardot, Le Cherche Midi
Des sites web et des revues, je n'ai pas fait de liste...
Quelques références :
La Bataille de Stonne de Dominique Lormier, éditions Perrin
La Bataille de France jour après jour du même auteur, Le Cherche Midi
100 000 morts oubliés, Jean-Pierre Richardot, Le Cherche Midi
Des sites web et des revues, je n'ai pas fait de liste...
Ahhhh, Stonne. Une bataille qui donne du baume au coeur.
RépondreSupprimerAmateur des gros machins en ferraille pesant des tonnes et crachant comme des poumons de cancéreux, je ne peux qu'apprécier la peinture des B1-Bis et notamment le vieillissement. Joli travail. ;)
RépondreSupprimerJe précise que le travail de peinture n'est pas le mien, j'ai sous-traité :-)
RépondreSupprimerOui, Stonne, une bataille qui met du baume au coeur et qui bat en brèche des idées toute faites.